Après les exécutions ...
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Julius Streicher  avait été instituteur dans cette même ville de Nuremberg où il venait de passer en jugement et où il allait mourir. Il devait être le plus pitoyable de tous les condamnés de Nuremberg. Refusant de s’habiller, refusant de marcher, il dut être traîné, en maillot de corps et caleçon long américain, par ses gardes du corps, jusqu’à l’échafaud.
Cette conclusion expéditive devait avoir, quatre ans plus tard, un post-scriptum digne de ce procès historique: le Master Sergeant  Woods (à gauche), le bourreau qui avait procédé aux  exécutions, mourait lui-même en essayant une chaise électrique.
Les onze morts de la nuit du mardi 15 au mercredi 16 octobre 1946 ne reçurent pas de sépulture. A 4 heures du matin, deux camions de l’armée américaine transportèrent les onze cercueils qui prirent secrètement la direction de Munich. Personne, sur le moment, ne le soupçonna – mais les onze corps furent, dans la journée même, incinérés et leurs cendres répandues dans l’Isar.
Parmi les survivants de Nuremberg, Fritzsche qui avait été acquitté, mourut en 1953 d’un cancer ; âgé de 81 ans, von Neurath condamné à quinze ans de captivité fut relâché en 1954 ; Raeder et Funk, condamnés à vie, furent libérés respectivement en octobre 1955 et en mai 1957. Tous les trois sont morts. Doenitz purgea complètement sa peine de dix ans et retrouva la liberté en 1956. Seuls restaient Speer, Schirach et Hess (à gauche). Les deux premiers ont é libérés le 30 septembre 1966, après  vingt ans de détention.
Hess au procès de Nuremberg
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Procès de Nuremberg